01/10/2014

le marché immobilier en baisse !

maison-m.jpgCertains s'interrogent sur les séquelles profondes de la crise financière. Les conditions d'emprunts plus sévères, le manque de croissance des salaires et le fardeau de la dette étudiante ont coupé les ailes des primo-accédants à la propriété. 

"L'argent dépensé sur les échéances d'emprunts étudiants ne peut pas l'être sur l'achat d'une maison", a récemment dénoncé la numéro deux du Trésor, Sarah Raskin relevant que le taux de formation de jeunes foyers aux Etats-Unis était tombé de moitié par rapport à son niveau historiquement haut de 2006. Un tiers des personnes âgées entre 18 et 36 ans vivent encore chez leurs parents, en partie faute de revenus suffisants ou d'emploi.  

Le fardeau de la dette étudiante n'inquiète pourtant pas l'expert de Capital Economics. "Cela fait un moment déjà que ces échéances de prêts étudiants sont élevées et je ne pense pas que d'avoir dépassé la barre du millier de milliards de dollars d'emprunts empêche les jeunes d'accéder à la propriété". 

Selon Paul Diggle, la baisse des prix est bienvenue car elle devrait doper les ventes: "on évite un risque de surévaluation, au moins à court terme", se réjouit-il après la hausse à deux chiffres de 2013. 

Les perceptives d'un relèvement des taux d'intérêts par la Fed qui se répercutera sur les prêts immobiliers ne le perturbent guère plus. A 4,20% en moyenne aujourd'hui, le prêt à taux fixe sur 30 ans, référence sur le marché américain, pourrait monter à 6% dès 2016, ce qui reste historiquement abordable, selon lui. "Vu le renforcement de l'économie, le bas taux de chômage, le taux de croissance décent ... il y a toutes les raisons pour des perspectives favorables du marché immobilier", assure-t-il. En attendant, la conjoncture a été très porteuse pour les investisseurs dans la construction d'immeubles neufs avec la nouvelle loi pinel et le marché de la location est en plein boom.